C’est la salle d’exposition du (CECA), entendez Centre d’Etude des Cultures Africaines de l’université Julius Nyerere de Kankan, qui a servi de local à cet atelier de renforcement des capacités des jeunes.
Ils sont au total quarante participants, venus des différentes localités de ladite région administratives, notamment celles regorgeant les sociétés minières, à prendre part à cette formation qui s’étendra sur deux jours. Cet atelier d’appropriation a été organisé par l’ONG « Medias Ressources naturelles et droits des Communautés » (MERCOM-GUINEE) à travers l’appui financier du Projet d’Appui à la Gouvernance dans le secteur Minier (PAGSEM).
Pendant 2 jours, ces participants se familiariseront sur les enjeux et défis pour le développement des communautés, les obligations légales à comprendre par les communautés, les techniques et métiers des mines et achats locaux.
Golotra Raphaël Lamah, journaliste Mines-Environnement, président de ladite ONG, et par ailleurs facilitateur de cette formation, explique :
« Vous savez, on qualifie la Guinée de pays minier, de scandale géologique. Mais il se trouve qu’il y’a des pré acquis que nous n’avons pas. Donc ce projet vient pour corriger cela, parce que le contenu local prend en compte les questions d’emploi, les fournisseurs locaux et surtout la formation. ».
Il continue en ces termes : « on doit se poser la question d’abord sur nos compétences et nos capacités de produire avant de dire qu’on est pas employé par les sociétés minières ».
A souligner que l’objectif global de l’ONG (MERCOM-GUINEE) est d’élargir cette notion du contenu local au niveau des jeunes acteurs. Afin que ces derniers puissent s’impliquer fortement dans le développement des localités minières.
Par Malick Diakité