Slecg – gouvernement : un nouveau round de négociation s’ouvre

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D ans le but d’éviter une nouvelle grève dans le secteur de l’éducation à la rentrée prochaine des classes, une nouvelle période de négociations entre le gouvernement et le syndicat des enseignants s’est ouvert ce mercredi 29 août 2018.

À l’occasion de cette rencontre, la partie syndicale a mis sur la table des conditions préalables qui sont en réalité des points qui ont été discuté depuis le 4 mai dernier, mais qui n’avaient pas été satisfait notamment : l’arrêt de l’ingérence des autorités administratives dans les affaires syndicales ; le virement du salaire des enseignants nouvellement engagés ; l’engagement à la fonction publique de dix (10) homologués de Kindia ; le rétablissement des enseignements de Kindia, Labé, Gamal mutés pour fait de grève dans leurs droits, le paiement des 40℅ de rappel pour les retraités de 2017.

À ceux-là, s’ajoutent de nouvelles exigences : « la poursuite judiciaire des loubards qui ont vandalisé le 8 août 2018 les locaux du SLECG ainsi que le reclassement des admis au deuxième certificat et leur prise en charge, le paiement des primes de négociations », a renchéri Mohamed Bangoura, chargé à la communication du SLECG.

En réponse, la partie gouvernementale a demandé une semaine pour analyser et statuer sur ces préalables. Alya Camara, inspecteur général du travail, reste optimiste quant à l’issue de ces négociations : « les débats de ce matin ont été essentiellement focalisés sur les préalables et les discussions se sont déroulées dans une atmosphère de convivialité ». Il poursuit en soulignant que la partie gouvernementale a pris note de l’ensemble des préalables et le rendez-vous est donné pour le mardi prochain à 10 heures pour apporter des éléments de réponse à ces préalables.

Mohamed Bangoura revient expliquer qu’au cours de la séance de ce matin, le secrétaire général du SLECG s’est beaucoup appesanti sur le département en charge de l’enseignement supérieur qui continue malgré les nombreux appels lancés à ne pas s’impliquer activement dans les actions syndicales, mais au contraire qui continue non seulement à lutter arbitrairement contre les enseignants qui ont opté pour le SLECG, mais qui a aussi retiré le bus des enseignants du côté de l’université de Labé.

Il est à rappeler que le SLECG avait donné une période moratoire de quatre mois au gouvernement pour satisfaire sa principale réclamation, c’est-à-dire huit millions de francs guinéens comme salaire de base.

Saran TRAORÉ

 

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