Le fil du budget a pendu l’opposition. on comprend mieux quand alpha signe, les députés glissent, cellou explique !

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C ‘est une étrange troïka politique, une alliance entre le suffrage et l’avantage. Comme l’autre duo humoristique du port, les dames “signer et cacheter”, mais, cette fois-ci, le rire est tragique.

C’est une pièce de compromis, une affaire de compromission, bref une trahison de la part d’une opposition qui se devrait d’incarner la république plus que toute autre entité politique.

Nous voilà dans le chacun son rôle, dans sa responsabilité d’invoquer la loi, de protester, de faire montre de son attachement absolu à la loi. Siéger dans une assemblée périmée dont la seule légitimation est tirée d’un trait de plume, un décret de prorogation de mandat. Il s’agit plutôt d’un faux en légitimité bien qu’un flou de légalité semble transparaître des avis de certains esthéticiens du droit. L’attitude de l’opposition paraît contradictoire

UNE INSTITUTION SANS CE DUO DE « LÉGALITÉ ET LÉGITIMITÉ » N’EST QUE CAISSE DE RÉSONANCE

Pour être précis, rester dans la science du droit, il faut tâcher de marcher droit comme le voudrait la loi comme la loi.

En l’absence de l’un de ces principes, de légalité ou de légitimité, une institution n’est rien qu’un bout de papier sur une chaise.

Avec la prorogation du mandat du mandat des députés par décret incompréhensible pour le grand public, mais salutaire pour la survie d’une certaine classe politique, c’est un autre goulot d’étranglement que le renard politique Guinéen a fait avaler à ses opposants qui auront du mal à contester le bonus qu’il pourra s’octroyer à la kabila en fin de mandat en 2020

CELLOU DALEIN DIALLO, CHEF DE FILE DE L’OPPOSITION RÉPUBLICAINE A MORDU A L’HAMEÇON DE LA TRAHISON. APRÈS LE BUDGET À POGNON C’EST LE SIÈGE À POGNON.

CELLOU a essayé dans une expression perdue de justifier son ambivalence et son indécision face la question épineuse de siéger dans une assemblée périmée ou de rendre aux son mandat au peuple après la fin légale de la législature.

Mais ce qui préoccupe les plus l’UFDG n’est guère le fait de partir seul, c’est plutôt le remord profond d’abandonner le pognon.

Je pense qu’à la lumière de cette crise de légitimité des députés, l’ensemble des forces vives de la nation comprendra l’importance et le sens de l’argent pour nos députés.  Ainsi, pourquoi ne pas supprimer la rémunération des députés, des maires et des conseillers communaux.  Tout cet argent pourra être utile pour d’autres secteurs vitaux du chemin de développement plutôt que d’engraisser les fonctions électives de façon significative sans bruit aucun

CE GLISSEMENT PRÉPARE UN ENLISEMENT POLITIQUE ET INSTITUTIONNEL

ALPHA CONDÉ est en phase de réussir et d’arriver au point culminant de son histoire, le point de non-retour, le point fatidique et tragique de son mandat car dans cette affaire de glissement il pourrait y avoir une panne subreptice sans avertissement.  Un jeu politique en somme nulle, un jeu de dupe auquel le réveil sera violent pour l’opposition. On ose à peine imaginer la gueule de bois quand ce sera le moment de réaliser la supercherie.

En politique le choix est important et prime sur toute autres considérations, ce que l’opposition républicaine semble avoir réalisé en siégeant pour exprimer son acceptation de la chirurgie juridique et esthétique, quitte à perdre ce qui lui restait d’idéal et de conviction.

ALPHA CONDÉ PENSE RESTER LONGTEMPS, PLUS QU’IL NE LE FAUT AVEC CES CHIRURGIENS ESTHÉTIQUES DU DROIT. CELLOU DALEIN ET SA BANDE PENSENT PROFITER DES AVANTAGES, DES FAVEURS QU’OFFRE L’ASSEMBLÉE MÊME MORT ET ENTERRÉE

La fonctionnarisation de l’opposition a servi à pacifier et à anesthésier la frange la plus radicale de l’opposition, ce qui atteste ce que dit l’adage l’argent est l’anesthésie des politiques, ce précieux sésame fait des miracles sur des corps qui ne juraient que par la radicalité

OURY Mötelly

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