Le ministre de l’Energie et l’Hydraulique a bouclé ce mercredi 6 février sa tournée dans les stations de pompages d’eau et dans les centrales thermiques de Conakry. Cette visite de terrain a permis à Cheick Taliby Sylla de relever des difficultés auxquelles sont confrontées la SEG et les fournisseurs d’énergie afin d’apporter des solutions.
Installée en 2010, la station de pompage d’eau de Démoudoula(commune de Ratoma) fonctionne de nos jours au ralenti. Sur les 6 forages destinés à desservir les zones de Kaporo-rails et Kipé, certains sont en panne par faute de câble, d’autres par faute de maintenance.
« Les résultats sont difficiles à évaluer tellement que les attentes ne sont pas réalisées. Le constat dans l’ensemble, il y a un déficit de production bien sûr, mais il y a un déficit de maintenance curative, préventive au niveau de la société des eaux de Guinée » a regretté le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique.
A la question de savoir si des sanctions pourraient tomber dans les jours avenir après avoir fait ces constats, le ministre répond par la négation.
« Non! Je ne suis pas venu chercher de sanctions, je suis venu chercher des solutions. Et ces solutions là, je les ai déjà et vous verrez dans les jours à venir ce que nous allons faire pour que la desserte en eau dans la ville de Conakry puisse s’améliorer » a précisé Cheick Taliby Sylla
L’eau manque dans les robinets, au même moment l’électricité aussi. La centrale thermique de Kipé qui produit 50 méga watts a été visitée par le ministre. Tout semble aller bien de ce côté. Les six groupes installés sont tous en marche.
Pour finir le ministre Cheick Taliby s’est rendu à la centrale de Kaloum 3 et 5. Le constat, sur les 4 groupes de de Kaloum, 3 de deux sont en panne.
« Il y a des quartiers qui n’ont pas de courant au moment où la centrale est arrêtée pour des petits défauts qu’on ne peut pas qualifier » s’est-il indigné
En attendant que les problèmes signalés à la société des eaux Guinée (SEG) ne trouvent des solutions, les populations de Conakry devraient prendre leur mal en patience.
Mata Malick Madou