Crise dans le système éducatif guinéen : des pistes de solution proposées par un activiste de la société civile

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L e président du parlement des jeunes de Guinée, Abdourahmane Baldé a donné son point de vue, jeudi 1er novembre 2018, sur la crise qui secoue le secteur éducatif guinéen depuis l’ouverture officielle des classes au compte de l’année scolaire 2018-2019.

En conférence de presse, ce jeune activiste de la société civile a estimé qu’il est nécessaire de faire un diagnostic réel et profond des problèmes pour pouvoir mettre fin à cette crise au sein de l’éducation en Guinée.

« S’il faut suspendre les cours pendant 3 mois ou 6 mois pour que nous puissions identifier le problème, régler le problème à long terme, pour que nos enfants soient instruits, pour qu’ils aient une formation de qualité, je le préfère », déclare-t-il, en indiquant que partout dans le monde, ‘’ les présidents de la République sont formés par de grandes universités.

« C’est l’université de Harvard qui a formé Obama, c’est sont les universités américaines qui forment les dirigeants des Etats Unis d’Amérique. C’est des universités françaises qui forment les dirigeants de la France. Il faut qu’on ait des écoles stratégiques qui donnent une formation de qualité aux enfants de Guinée qui produisent le président de la Guinée » a insisté Abdourahmane Baldé.

Selon lui, si aujourd’hui, la Guinée ne dispose pas d’un aéroport ou un port qui l’appartient, c’est parce que les cadres du pays sont mal formés.

«Comment voulez-vous que les institutions du pays soient crédibles alors que ceux qui occupent ces institutions ne sont pas bien formés ?», s’interroge-t-il, avant de déplorer la pléthore d’étudiants dans les universités guinéennes.

« A l’université Général Lansana Conté de Sonfonia où vous pouvez trouver 400 et quelques personnes dans une salle de classe devant un enseignant qui pratiquement n’a même pas la maitrise de la technologie », a-t-il déploré.

BARRY Ibrahima

 

 

 

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