Campagne contre le tétanos maternel et néonatal : des femmes de conakry réticentes

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L a campagne de vaccination nationale des femmes contre le tétanos maternel et néonatal a été lancée lundi 28 janvier 2019 dans la préfecture de Fria. Certaines femmes sont réticentes pour la prise de ses vaccins à Conakry.

Cette campagne de vaccination gratuite contre le tétanos concerne les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes à partir de 15 à 49 ans. Plus de 29 milles 800 doses de vaccins sont disponibles pour 26 mille 860 femmes en âge de procréer et 4 milles 835 femmes enceintes en Guinée.

L’administration des doses de vaccins tétaniques aux femmes consiste à lutter contre la mortalité maternelle et infantile.

Cette campagne de vaccination qui a officiellement démarré ce mardi 29 janvier 2019 connaît des réticences dans certains quartiers de Conakry.

NGa Bintya Soumah, ménagère au quartier Boulbinet a accepté de donner les raisons de sa réticence à prendre ces vaccins.

 «  Personne ne viendra me retirer mes bébés dans mon corps. Les blancs sont malins, ils ne veulent pas qu’on fasse des enfants, moi je ne prendrais pas ces vaccins » a-t-elle déclaré.

Pour sa part, Aminata Doumbouya, technicienne, a lui aussi exprimé ses craintes en prenant ces médicaments.

 « Je veux bien me faire vacciner, mais ils m’ont dit que ces vaccins limitent les naissances et moi je n’ai pas encore fais d’enfants. Je préfère attendre d’abord » a confié Aminata Doumbouya.

Thérèse Ouéndouno, quant à elle se méfie, elle aussi de tout ce qui est gratuit en Guinée.

« Je préfère aller à l’hôpital payer mes vaccins, je n’ai pas confiance en ces campagnes de vaccinations gratuites en guinée » a indiqué cette jeune dame.

Toutefois, il y en a d’autres femmes qui croient aux bienfaits de ces vaccins antitétaniques. Parmi elle figure Mabinty Camara, rencontrée à Coléah dans la commune de Matam.

« Moi, je sais combien ce vaccin coute chère quand tu vas le prendre à l’hôpital. En plus, ça une validité de deux ans, ça aide surtout les femmes qui se blaissent tout le temps à la cuisine, et nous sauve à l’accouchement » a expliqué Mabinty Camara.

Nantady Camara

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